Pour une refonte de l'éducation

Publié le par Jean Dampierre

Pour une refonte de l'éducation

J’ai toujours considéré la faillite de notre éducation nationale comme une menace de seconde catégorie. J’entends par là que, comparées à l’affairisme et à l’incompétence des politiciens, à la décrépitude des finances publiques, à la destruction de notre économie et à la guerre que nous fait l’islamisme, les générations d’illettrés que produit l’Ed-Nat où surnagent chaque année et dans un renouvellement, toujours miraculeux, des esprits brillants et bien formés (mais souvent par leur famille) constituent pour notre nation un terrible danger, mais sans le caractère d’urgence des quatre autres. C’est pourquoi, appliquant le vieil adage, de tous ennemis, tue d’abord ceux qui te sont le plus proches, nos textes précédents et notre programme se sont plutôt focalisés sur d’autres sujets.

Pour autant, la situation s’est tellement dégradée depuis trente ans[1] qu’il devient urgent d’agir. Cette situation, l’Ed-Nat, l’a créée à coup de méthodes pédagogiques débiles et suicidaires que seule une pulsion profondément masochiste chez des intellectuels ratés peut expliquer. Cette tendance perverse a trouvé un allié de poids dans le fétichisme des chiffres qui a affecté un grand nombre de politiciens (les 80 % d’une classe d’âge au bac). Aujourd’hui, la créature a échappé au créateur, la destruction de l’autorité, le communautarisme, la philosophie de l’enfant roi, la cogestion par les parents sont autant de maux que n’a pas créés l’Ed-Nat mais qui se sont engouffrés dans les interstices qu’elle a introduits dans ce qui était par le passé l’ordre du système scolaire.

 

Le constat

 

Il est vain de s’étendre sur le constat qui est documenté dans des livres innombrables, mais il est utile d’en proposer une synthèse :

  • Les « fils du peuple » ont disparu ou presque des filières d’excellence. Il y avait 10% d’élèves issus des classes populaires dans les écoles d’ingénieurs de groupe A il y a 30 ans, 3% aujourd’hui. Il est intéressant de noter qu’ils étaient 25% à normale Sup en 1955[2].
  • Le niveau a baissé et dans de nombreux domaines. Qu’il ne faille plus espérer qu’un diplômé d’une école d’ingénieur ou de commerce sache placer dans le temps la mort de Louis XIV relève de l’anecdote mais plus généralement en mathématiques, en physique et en français le niveau a clairement baissé. Je peux témoigner que le programme de mécanique quantique étudié en licence il y a 30 ans, l’est maintenant en master 1. Le document[3] précédemment cité indique qu’à normale Sup certains étudiants qui se présentent à l’oral, ne maîtrisent pas les bases du raisonnement mathématique. Quant au français, tous ceux qui reçoivent des lettres de candidatures peuvent témoigner de la dégradation affligeante du maniement de la langue. Cette absence de maîtrise de la langue a pour conséquence immédiate d'interdire l’accès aux études scientifiques. En effet il est illusoire de croire qu’on puisse faire des mathématiques sans rédiger correctement dans sa langue maternelle et il n’y a pas de science sans mathématique (« les mathématiques sont le langage de l’univers » dit Galilée[4]). Plus profondément, ne pas dominer le langage c’est ne pas pouvoir penser dans l’abstrait et même ne pas pouvoir penser le réel. C’est peut-être une des raisons de la violence dite des banlieues qui est souvent le fait d’élèves en déshérence qui ne peuvent réagir aux situations de stress ou même de contradiction que par la violence.
  • Une pédagogie byzantine (méthode globale, cours de physique touristiques, divisions apprises en dépit du bon sens, géométrie pour et par les nuls…) produit au mieux des perroquets qui savent ânonner des recettes de cuisines au pire de véritables ânes ; dans tous les cas des êtres peu habiles au raisonnement, à la dialectique, à l’approche scientifique, à la démonstration. Encore une fois, les plus doués, les plus volontaires, ceux dont les parents pallient les carences et les inepties de l’Ed-Nat, s’en sortent mais que deviennent tous les autres ?
  • La disparition de l’autorité, le mythe de l’enfant roi (l’enfant est au centre…) ont rendu les cours illisibles, inaudibles. L’enseignant est pris entre les ayatollahs de l’Ed-Nat qui ne s’intéressent qu’à la bonne application de leur programme imbécile avec le bon sens et l’ouverture d’esprit de commissaires du peuple staliniens, et une bande de singes hurleurs (et leurs parents) qui considèrent l’école comme un décor de téléréalité.
  • Cette chute du niveau s’accompagne d’un constant abaissement des exigences : certains, bien représentés par le rapport Thélot[5], souhaitent une maîtrise des 4 opérations en 3e ; de la 5e à la 3e pour être précis, mais il est vrai que les 200 « experts » qui ont produit ce rapport sous la conduite d’un haut fonctionnaire, placent la maîtrise de « l’anglais international » (en un mot le globish, heureusement quand je vais à Londres je ne parle pas l’anglais de communication internationale, j’essaie de parler anglais, et les anglais m’en savent gré) et le « vivre ensemble dans la république », au même niveau que la maîtrise de la langue française. D’ailleurs ce rapport n’a pas pour objectif de rendre les élève aptes au raisonnement, au calcul, à l’expression écrite ou à quoi que ce soit d’utile dans leur vie, son objet est la « réussite de tous les élèves ». La Chine de Mao ne disait pas autre chose.

L’Ed-Nat a trouvé en madame Valaud-Belkacem, le ministre qu’il lui fallait. Celle-ci, outre les fariboles sur la théorie du genre, un temps proposée par monsieur Peillon, s’est lancée dans diverses diatribes sur les notations. Quel monde idéal que celui où l’élève ne serait plus noté sur ses résultats, eux-mêmes fruits de son travail, mais sur ses affects, son histoire personnelle, son enthousiasme. Cela rappelle furieusement une certaine ambition communiste qui voulait que chacun reçoive selon ses besoins ; l’histoire en a fait le lit ! Mais chère madame VB, l’élève qui veut apprendre ne prend rien à celui qui préfère regarder la télévision ou jouer au football.

 

Alors comme dirait Lénine : que faire ?

 

En premier lieu il faut écouter ceux qui doivent tout à l’enseignement, qui ont atteint les résultats les plus brillants (médaille Fields, prix Nobel…) et qui ont la générosité d’essayer de partager leurs réflexions. Depuis des années (au moins 20) certains de nos plus grands intellectuels travaillent sur le sujet, s’alarment, s’agitent, publient des propositions, rien n’y fait, le monstre Ed-Nat, poursuit son chemin et son œuvre de destruction des intelligences et des talents, se contentant de demander « plus de moyens ».

Mais ces travaux existent (en particulier ceux de Philippe Nemo[6] et plus généralement de l’Ecole Professorale de Paris[7]), si les politiciens leur préfèrent la lecture de recensions d’épaisses et fastidieuses publication de l’ L’Ed-Nat, le Politique doit lui s’en saisir, les porter et ne pas hésiter à les piller pour la bonne cause. Il est tout même évident que les idées d’un grand mathématicien comme Laurent Lafforgue[8] sur l’enseignement des mathématiques sont un peu plus intéressantes que celle d’un quelconque haut fonctionnaire.

C’est donc sur la base de leurs travaux que nous allons proposer un plan d’action simple après avoir défini deux préalables :

  • On se situe dans un contexte où l’emploi à vie des fonctionnaires n’existe plus[9]. Cette réforme simple que d’aucuns peuvent trouver radicale mais qui ne relève que du bon sens, est nécessaire pour toute réforme de l’état ici comme ailleurs, sans quoi les médiocres restent en place et l’action se réduit au discours et à la gesticulation.
  • L’exigence de sérieux et de qualité de travail qui va porter sur les élèves doit également porter sur les maîtres. Il ne faut plus tolérer les professeurs de physique nuls en physique, les professeurs de français qui font des fautes de français, ou les professeurs de maths incapables de faire un calcul mental. Ce n’est qu’en étant exigeant avec soi-même qu’on peut l’être avec les autres. Cela s’applique à la relation maître-élève comme à toute relation de management.

Ceci posé, voici les principales lignes d’un plan d’action pour l’éducation:

 

  1. L’Ed-Nat doit être (beaucoup plus qu’elle ne l’est aujourd’hui) mise en concurrence. L’état doit fixer les règles d’admissions aux examens, les sujets des épreuves nationales et les grandes lignes des programmes. Il ne doit plus proposer de méthodes ou prescrire de pédagogie. Les maîtres doivent être libres de leur pédagogie, ils ne seront jugés (par des évaluations annuelles) que sur leur résultat en fonction des élèves qu’ils ont reçus.
  2. Il faut se séparer des ayatollahs du ministère de l‘Ed-Nat qui ont créé ou entretenu depuis des années les méthodes globales de lectures et autres inepties. Il faut cesser de confier l’éducation à des hauts fonctionnaires ayant un vague diplôme de sociologie ou de « pédagogie ». Il faut écouter les mathématiciens parler de mathématique, les physiciens de physique… De même il faut se séparer des professeurs incompétents à tous les échelons et donner aux établissements privés le droit de le faire. L’impunité renforce la médiocrité et éteint les enthousiasmes. Il ne s’agit pas de « muter » ces incapables dans un autre établissement où ils pourront sévir à leur aise, il faut mettre un terme à leur contrat.
  3. Il faut rétablir l’autorité dans l’école et pour cela :
    • Rendre aux enseignants le pouvoir de sanctionner les élèves qui ne respectent pas leur autorité (devoirs supplémentaires, travaux d’intérêt général, exclusion temporaire ou définitive),
    • Définir des centres d’éducation fermés pour les élèves qui ont été exclus de l’enseignement public pour manque de discipline et n’ont pas été accueillis dans le privé,
    • Instaurer le port de l’uniforme dans les établissements d’éducation jusqu’au bac comme cela se fait en Grande-Bretagne (qui n’est pas une dictature) depuis toujours. L’uniforme non seulement brise les différences sociales et les communautarismes mais aussi cadre les élèves.
    • Donner au corps enseignant (en mettant fin à la tentative de cogestion qui se fait avec les parents depuis quelques années) la gestion de l’orientation des enfants. En d’autres termes, il faut que les élèves comprennent que s’ils veulent pouvoir faire ce qu’ils veulent plus tard, seul leur travail et leurs notes peuvent leur donner cette liberté, aucun moyen de pression extérieur ne le peut.
  4. Supprimer le collège unique. De façon générale, il faut que l’enseignement soit beaucoup plus modulaire avec par exemple dès la 6e la possibilité de faire plus de mathématiques et de découvrir ou d’approfondir des domaines plus complexes pour ceux qui le veulent.
  5. Limiter l’obligation de scolarité à 14 ans (au lieu de 16) et favoriser les passerelles vers l’apprentissage. En Suisse l’apprentissage est majoritaire et global (on trouve des apprentis dans la banque et dans les services en général, pas seulement dans les boulangeries ou les ateliers) ; la Suisse n’est pas un pays sous-développé à ce qu’il semble même si elle ne s’est pas donnée pour objectif « 80% d’une classe d’âge au bac ».
  6. Les tablettes et autres gadgets n’ont rien à faire à l’école. Plus le niveau baisse, plus la technophilie de pacotille prolifère. Ce n’est pas le fait d’utiliser des tablettes, des smart-ceci ou des I-cela qui rend les enfants capables de s’en sortir dans le monde de plus en plus difficile qui est le nôtre, c’est leur capacité à raisonner, à penser, à se repenser et manipuler le langage (et pour certains le raisonnement scientifique).
  7. Pour l’enseignement lui-même, il faut écouter les experts, c’est-à-dire les grands professeurs, les chercheurs, ceux qui ont eu des résultats remarquables pas les professeurs de pédagogie qui sont des médecins de Molière. Ceux-là, qui sont pour une grande part passés par « la communale », vous disent comment former, sélectionner, construire des cerveaux. Les grandes lignes directrices doivent être les suivantes :
    • Obtenir en premier lieu la maîtrise du langage (c’est-à-dire de notre langue), de la lecture, en particulier de la lecture autonome, et en particulier de la lecture autonome des « classiques ». C’est la seule façon de donner aux élèves les clés de l’expression (en particulier de la rédaction) et de la construction d’une capacité de pensée autonome. C’est aussi le moyen de leur donner une culture solide qui leur permettra de se déplacer dans le monde et de se former une opinion. Ceci doit se faire avec les systèmes d’évaluation en cohérence : dictée, rédaction, dissertation en insistant sur la clarté du raisonnement, fiches de lectures indépendantes, explication de texte.
    • Obtenir la maîtrise du calcul : les fameuses 4 opérations doivent être comprises et dominées dès le CM1 pas en 3e ! Les calculettes ne doivent pas être autorisées en mathématiques. Obtenir la maîtrise du raisonnement géométrique qui est spécifique et un excellent moyen d’aborder très tôt la problématique de la démonstration (par exemple calculer la surface d’un triangle en le décomposant en 2 triangles rectangles eux-mêmes étant deux demi-rectangles et établir la formule générale S = a*h(a)/2, plutôt que de « claquer » une formule à apprendre). Plus généralement il faut en mathématique développer outre le calcul, la compréhension plutôt que la connaissance de recettes et la capacité à faire (rédiger) des démonstrations et à retrouver des résultats à partir de propositions simples. Le système d’évaluation doit veiller à favoriser la compréhension par rapport à la récitation de recettes de cuisine.
    • Cesser les cours de physique stupides du collège. Il faut démarrer la physique en 2nde (au pire en 3e) quand on est un peu dégrossi en mathématiques, autrement c’est un saupoudrage inutile et même dangereux (comment peut-on parler de tension efficace à des enfants pour qui ça ne peut rien vouloir dire parce qu’il leur manque les bases sur lesquelles s’établit le concept). Claude Cohen-Tannoudji, Pierre-Gilles de Gennes et tant d’autres ont réussi à avoir un prix Nobel en commençant tard ! Si on tient vraiment à « initier » les enfants à la physique, qu’on leur fasse monter des expériences, construire des moteurs, des arbres à cames ou des transmissions par bielle si on le souhaite, cela leur sera beaucoup plus profitable et cela suscitera des questionnements auxquels il sera répondu plus tard. Dans le même ordre d’esprit, je ne vois pas ce que des cours de mécanique quantique peuvent faire en terminale (surtout en regard du niveau moyen).
    • Donner aux enfants une vraie culture historique concernant leur pays et leur continent. Il en va de même pour la géographie. Le commerce, l’industrie doivent figurer au programme d’histoire car ils en sont un élément essentiel. Plus tôt les enfants comprennent que le monde évolue par le commerce plus que par les directives ministérielles, mieux ils se porteront. De façon générale, il faut en finir avec ces zooms qui donnent des enfants qui ne comprennent rien à l’histoire de leur pays ni à l’histoire tout court mais qui ont commenté avec brio un texte sur les boulangers à Paris au XVIIIe siècle ou peuvent jouer les chiens savants durant deux semaines sur la traite négrière. Là encore le système d’évaluation doit être en cohérence et ne pas permettre qu’un élève de 4e ait des doutes sur la préséance temporelle entre Louis XIV et Marie de Médicis.
    • Apprendre l’anglais avant la classe de sixième est absurde. Faire cela au nom du fait que les enfants ont capacité à apprendre des langues très tôt, est un défaut d’analyse patent : c’est vrai mais pas 3 heures par semaine, et pas par des professeurs qui ont des capacités linguistiques plus que rudimentaires. Le faire tel que c’est fait actuellement est une perte de temps pure et simple, le faire comme ça devrait être fait (bilinguisme) est hors de portée à l’heure actuelle. Les langues anciennes (le Grec et le Latin, et c’est tout !) doivent être rétablies alors qu’elles ont été progressivement chassées du collège. Elles sont non seulement porteuses de la culture classique qui est la base de notre civilisation mais elles sont aussi un excellent adjuvant à une approche scientifique, sans doute parce que ces langues « sans oralité », sans fonction de communication, sont réduites à leur spécificité de langue c’est-à-dire fondamentalement à leur grammaire ce qui est intellectuellement très fructueux.

 

Voilà en quelques mots, ce qui pourra redresser l’éducation en France et produire des générations non seulement dotées d’élites mais aussi de citoyens, de professionnels dans tous les domaines, en un mot d’hommes au sens plein du terme. Et qu’on soit clair sur un point fondamental : la difficulté, le travail, l’élitisme, favorisent la mixité sociale. C’est l’avachissement, la paresse, le manque d’ambition qui favorisent les riches et les fils de professeurs. Dans le naufrage de l'éducation, ne surnagent que les génies, les fils de famille auxquels leur parents peuvent payer des cours particuliers et les fils de professeurs, lesquels enseignent correctement leurs enfants alors qu'ils intoxiquent avec circonspection et application leurs élèves. Voilà où conduisent le laxisme et la démagogie.

Les maîtres exigeants ont toujours apprécié les élèves intelligents et travailleurs. Les élèves doués et travailleurs ont toujours reconnu les maîtres ambitieux pour eux. De même que nos ancêtres ont su faire de fils de paysans qui arrivaient à la communale en parlant patois, des normaliens, nous devons être capables de transformer des fils d’africains en polytechniciens et la nation ne s’en portera que mieux.

 

 

 

 

[1] On peut lire sur ce sujet l’excellente contribution d’un septuor de mathématiciens prestigieux : https://www-fourier.ujf-grenoble.fr/~demailly/manuscripts/SavoirsFondamentaux.pdf. Ce document de 35 pages vous édifiera.

[2] Ibidem page 8

[3] Ibidem page 8 : « On observe des carences étonnantes jusque parmi les candidats reçus aux concours d’entrée aux Écoles normales supérieures ou à l’École Polytechnique, comme les jurys l’observent régulièrement

[4] La philosophie est écrite dans cet immense livre qui continuellement reste ouvert devant les yeux (ce livre qui est l'Univers), mais on ne peut le comprendre si, d'abord, on ne s'exerce pas à en connaître la langue et les caractères dans lesquels il est écrit. II est écrit dans une langue mathématique, et les caractères en sont les triangles, les cercles, et d'autres figures géométriques, sans lesquelles il est impossible humainement d'en saisir le moindre mot; sans ces moyens, on risque de s'égarer dans un labyrinthe obscur. (Galilée, L'Essayeur / Il Saggiatore)

[6] Quelle école pour l'Europe de demain ?

[7] http://www.epparis.org/

[8] http://www.epparis.org/wp-content/uploads/2016/02/Lenseignement-des-math%C3%A9matiques.pdf. L'auteur défend en particulier l'idée qu'il est préférable d'approfondir un nombre réduit de sujets plutôt que de voleter ici ou là. ce faisant il retrouve une idée exposée dans le Jeu des perles de verre où le héros d'Hermann Hesse, passe son année d'approfondissement sur un seul jeu alors que ses camarades en étudie une vingtaine. ce faisant il développe une compréhension profonde de l'esprit du jeu. Le développement de Laurent Lafforgue est particulièrement convainquant.

[9] Nous avons exposé précédemment (http://marc-bloch-2022.over-blog.com/2016/12/traiter-le-probleme-la-ou-il-est.html) pourquoi cette réforme est nécessaire et comment elle peut être mise en place beaucoup plus simplement qu’on ne le croit.

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